CA SAINT VICTURNIEN : site officiel du club de foot de ST VICTURNIEN - footeo

1950 - 1960

 



1950-1952 :

 

 

Le club dispose d’un stade flambant neuf : le stade des écoles, mais pas d’équipe…

Le club est en stand-bye

 

1952-1953 :

Quelques jeunes gens de la commune décident, avec le soutien de quelques anciens, de remettre une équipe sur pied. La décision a été prise un dimanche soir dans la cuisine de la boucherie Coussy tandis que trois ou quatre copains attendaient devant un pot que Pierre ait fini de dîner, avant d’aller danser chez l’ancien « Simon Jazz ». C’est là que le premier recensement oral des joueurs possibles et des dirigeants a été fait. Mais l’argent ? Ce soir là, personne n’y a pensé . Plus tard, on sollicite la commune et le conseil municipal vote une subvention de 60 000 francs pour l’année 1952.

Puis on émet des cartes de membres bienfaiteurs et on mendie le placement  auprès des habitants.

Dans l’immédiat, on peut acheter des ballons, des maillots, des filets. Chacun paiera ses chaussures. Le menuisier fabriquera les buts (poteau carrés) et les barrières pour les spectateurs. Et c’est reparti, au bas de l’échelle, bien sûr… 2ème division district. Et ça ne part pas si mal puisque cette première saison du renouveau voit le CASV se classer 4ème. Et ce renouveau, à qui le doit-on ?

Sous la présidence de Marcel Theillet, négociant en bois, les chevilles ouvrières sans qui rien n’était possible sont : Pierre Toulemont, vice-président, entraîneur, arbitre du club et joueur  s’il en est besoin, et Pierre Theillet, qui range ses cannes à pêche pour prendre le secrétariat et suivre les joueurs dans leurs déplacements. Ces deux là sont aidés aux finances par Simon Pani, trésorier.

C’est l’époque où l’on se déplace avec le camion de la minoterie. Trois ou quatre bancs et on emmène tous les joueurs et supporters. Les déplacements sont rarement tristes, même après une défaite. Pas de vestiaires, on se met en tenue à la maison. L’équipe visiteuse se change dans une arrière salle du café. Mais qui sont ces joueurs aussi mordu de foot que leurs aînés ?

Puis viendront rejoindre : Deguy, Chinellato, Mingout. Dirigeant et joueurs ont une moyenne d’âge de 21 ans et leur ambition est bien sûr la « montée » en promotion de 1ère division. St-Victurnien a aussi une équipe réserve (rare à l’époque) certes quelque peu fluctuante suivant les disponibilités et les motivations.

 

1953-1954 :

Cette année là, l’objectif des joueurs et dirigeants, c’est de montée. Ce sera chose faite. Dès le 20 novembre, le CASV est premier de sa poule avec tous les matches gagnés. A la fin de saison, il termine 1er avec 13 victoires, 2 nuls et 1 défaite ; 68buts pour 8 contre. Dans la poule finale, le CASV perd en demi-finale à Nexon contre Chateuneuf  1-0.

 

1954-1955 :

 

En promotion de 1ère division l’équipe est chaperonnée par un joueur entraîneur Akoum, ancien du LFC et des Cars ; malheureusement emporté par la maladie avnat d’avoir pu donner toute sa mesure. Le CASV se comporte assez bien pour un promu et termine 5ème sur 9.

 

1955-1956 :

Cette saison est nettement moins bonne ; le CASV termine dernier de sa poule mais ne descendra pas en 2ème division car les poules de promotion sont portées à 10 clubs.

 

1956-1957 :

 

La saison est moyenne et le club se maintient : 7ème sur 10. L’équipe reprise en 52 a subi quelques modifications. Certains ont arrêté et des nouveaux sont arrivés : Daniel Laroche, Lévêque, Mérigot, JP Lefaure, Sotte, Claude Marchadier, JP Goursaud, JP Texier. Ces jeunes sont encadrés par quelques « anciens » de 52, Pierre Coussy, Robert Cuisinier, Joël Vareille, Boris Davanzo, l’inusable Marcel Bardet et un joueur entraîneur Jung, ancien de la grande équipe de CFA de Rochechouart.

 

 

1957-1958 :

 

Encore une saison moyenne. Jusqu’à fin décembre, St-Victurnien est placé pour la montée. Puis termine 6ème sur 10.

 

1958-1959 :

 

1959-1960 :

5ème sur 10,  il se maintient toujours bravement au milieu du tableau.

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