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1930 -1940


 
Un certain sommeil s’installe sur le club…

 

1932-1933 :

 

Le Populaire du Centre nous dit le 24 novembre 1932 : « Cette équipe formée cette année seulement peut affronter n’importe quelle grande équipe ». Sur neuf matches joués : cinq victoires, deux matches nuls, deux matches perdus. Le conseil municipal vote une subvention de 100F au CASV remise au trésorier François Sabourdy.

 

Puis, on verra arriver : Emile Chantegros, Jean Marchadier, Pierre Lapeyroux, Besson.

 

Désormais, les matches vont se disputer au bord de la Vienne, au « stade de la rivière » où, le 14 janvier 1933, le public est appelé a venir nombreux applaudir nos vaillants joueurs. Ce stade de la rivière s’appellera Stade Jacques-de Laval (jeune garçon d’une vingtaine d’année mort accidentellement) probablement en juin 1933. Le geste du CASV de baptiser ainsi le stade a touché la famille qui a décidé de payer la location du terrain. Il appartenait à M. Lévèque qui y mettait quelques vaches pendant la semaine ; lesquelles vaches laissaient des traces où les crampons ne cramponnaient plus rien. Les quelques chutes qui en résultaient amusaient bien sûr tout le monde et la Vienne était là pour se laver. Qui pourrait dire combien elle a emporté de ballons jusque sous Marafy à la suite de dégagements trop « pointus ».

 

L’équipe à l’époque était formée par Pierre Lapeyroux, Camille Auriat, Simon Leboutet, Guy Laroche, René Santrot, Fernand Auriat, Marcel Mallet, Emile Chantegros, Guy Luguet, Baptisite Vergnaud, Fernand Ribette. Les adversaires du moment : la réserve d’Aixe sur Vienne, Oradour sur Vayres, Chalus, Chateauponsac, CAPO, Rochechouart, Saint-Laurent.

 

1933-1934 :

En cette saison, le CASV se taille une réputation d’équipe athlétique, jouant avec son poids, mais dont les adversaires saluent la correction. En février 1934, elle est demi-finaliste du challenge du Limousin avec la composition suivante : Lapeyroux, Auriat C, Leboutet, Laroche, Santrot, Auriat F, Mallet, Chantegros, Luguet, Vergnaud, Ribette. Elle est battue 3 à 1 par l’étoile Verte de Limoges qui enlèvera le trophée en finale. Camille Auriat dira : « J’escompté mieux, tant pis, ce sera pour la saison prochaine ». Etait-il prophète en son pays ?

 

1934-1935 :

 

Cette saison est, en effet, la « glorieuse » du CASV. Invaincu en compétition officielle. Le 3 février 1935, il bat le CA Magnac Laval 7-0 en finale et devient champion du Limousin 3ème Division.

Le 1er mars 1935, c’est à Piégut qu’il bat Brantôme 3 à 2 pour la finale du championnat Limousin-Périgord. En finale Limousin-Charentes, c’est au tour de Saint-Amant-de –Boixe d’être défait par 5 buts à 1 sur le terrain de Chabanais le 10 mars. Ce qui fait dire au journaliste des « sports du centre » : « Saint-Victurnien possède une belle formation qui, à l’heure actuelle, est certainement la meilleure en Limousin. ». Enfin, à Aigre, le CASV défait les Boucholeurs de Chatelaillon, champion de district maritime, par 3 buts à 1 et devient champion de la ligue du Centre-Ouest 3ème division. L’équipe était basée avec Lapeyroux, Laroche, Vergnaud, Auriat, Santrot, Chantegros, Beson, Mallet, Luguet, Boutet, Marchandier.

Déjà, au mois de décembre, avant un match à Bujaleuf, la presse est élogieuse : « L’équipe visiteuse s’est imposée cette saison comme une des meilleures formations régionales et son palmarès n’est qu’une longue suite de victoires. » Son onze est très homogène et particulièrement athlétique, possède une ligne d’attaque rapide et incisive bien emmenée par Luguet, des demis actifs et accrocheurs avec au centre le « scientifique » Santrot. Enfin, une défense où brillent Guy Laroche et Lapeyroux.

A signaler que dés la fin de 1934, trois joueurs ont les honneurs de la séléction du Limousin, alors qu’ils jouent en 3ème division. Il s ‘agit de Guy Laroche, René Santrot et Guy Luguet. Ces trois derniers sont d’ailleurs les plus cités dans les comentaires de presse concernant Saint-Victurnien, avec Pierre Lapeyroux, goal de grande classe, qui peut rivaliser avec les meilleurs de la région.

Le lundi de Pâques 1936, le CASV reçoit, en match amical, Choisy-Le –Roi (Seine) qui évolue en division d’honneur : Champion de Paris et vainqueur de la coupe de la Seine. L’équipe est renforcée pour la circonstance par Manjaeus, Pitani, Bometeau, Peira, Blanchet. Il garde Marchadier, Besson, Steibanne, Laroche, Fernand, Auriat, C et J Texereau, Tardif, Ribette, Mallet, Lasvergnas et Lapeyroux. Après une partie très disputée, le CASV l’emporte par 3 buts à 2.

Le match retour est conclu pour le jour de pentecôte. Choisy-le-Roy sort vainqueur, lui aussi par 3 buts à 2. Le CASV , probablement fatigué par le voyage (ils ne sont pas auusi confortables que maintenant) fait quand même une belle partie et méritait mieux. Le lundi, l’équipe visite la capitale.

 

 

1936-1937 :

 

Le 28 août 1936, le sous district enregistre le forfait de Saint-Victurnien en championnat 2ème division. Pourquoi ce forfait ?? La question reste posée.

 

1937-1940 :

Le CASV se met en sommeil et ne disputera que quelques matches amicaux.

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